Gaëtan de Séguin peint la foule. Mais pas seulement.
Gaëtan de Séguin peint l’individu. Mais pas seulement.
Un individu dans la foule. Une foule dans l’individu.
L’idée de la série des « J+ » est née d’un événement tragique. L’attentat de Charlie Hebdo. Depuis, les événements se sont répétés. La foule et les individus ont continué leurs routes. Sensibles ou insensibles, ils ont fini par former « une mosaïque de société, un patchwork de bonhommes ». Avec leurs peurs, leurs craintes mais aussi avec leurs espoirs et leurs envies. Dans un monde aux multiples facettes.
Quand un individu se détache de la foule, on peut se demander pourquoi… oui, pourquoi ? Qui est cet individu ? Un portrait intimiste ? Un quart d’heure de gloire ? Un zoom sur la singularité de l’être ? Se représenter lui-même dans un monde complexe ? Ou tout simplement pour le plaisir de dessiner des corps qui le fascinent… ses bonhommes à lui… bien à lui !
Je crois savoir que Gaëtan de Séguin est un éternel optimiste… Pas toujours sur de lui, toujours en mouvement dans son atelier, il déambule au milieu de ses foules. Il donne à voir mais aussi à entendre… La voix des hommes. Mais surtout le chant de ceux qui vont de l’avant. La liberté guidant le peuple, à sa manière.
Bref, c’est un peu tout ça la peinture de Gaëtan de Séguin. Une parcelle d’humanité sans cesse renouvelée… Au fil des jours !
Ah ! Gaëtan de Séguin peint aussi des paysages. Mais ça, c’est pour ouvrir ses propres horizons… Et il en a beaucoup ! On remarquera, toutefois, que ses bonhommes finissent souvent par se glisser dans le tableau. Mais discrètement, en mode contemplatif, ils se fondent, se diluent dans la nature pour finir par faire corps avec elle.
About the work
Gaëtan de Seguin paints the crowd. But not only.
Gaëtan de Seguin paints the individual. But not only.
An individual within the crowd. A crowd within the individual.
The idea of the “J+” series emerged from a tragic event: Charlie Hebdo Attack. The events got reiterated since then. The crowd and the individuals carried on with their lives. Sensitive or insensitive, they ended up shaping a “mosaic of a society, a patchwork of men”; they all have their own fears, anxieties, but also their own hopes and desires in a world that bears multiple aspects.
When an individual parts from the crowd, one may wonder why… yes, why? Who is this individual? An intimate portrait? A fifteen minute moment of glory? A focus on the singularity of men? Representing himself in a complex world? Or simply for the pleasure of drawing bodies he’s fascinated by… his fellows… his very own!
I assume Gaëtan de Seguin is an eternal optimistic person… Not always sure of himself, always in movement in his workshop, he wanders among his crowds. He offers to see and to hear… Men’s voice. But most and foremost the song of those who keep going; freedom guides people in its own manner.
In brief, Gaëtan de Seguin’s painting is a bit of all this: a fragment of humanity endlessly renewed… day after day!
Oh! Gaëtan de Seguin also paints landscapes, but only in order to open up his own perspectives… And he’s got many of these! However, we cannot but notice that his fellows often find a way into his frames. But they do so discreetly, they contemplate, they vanish, they dilute into nature so as to become part of it.